Pour moi aussi ce sont les vacances, d’où mes passages moins fréquents en ce moment. Avant de terminer (promis) ce qui a été commencé sur l’époque napoléonienne, quelques photos des lieux de mémoire italiens en Frioul.
En effet, c’est ici que se déroula l’essentiel des combats de 1915-1918, front trop peu connu de ce côté-ci des Alpes et dont nous allons fêter le centenaire cette année (24 mai 1915). Les Italiens laissèrent tout de même 600.000 hommes sur le terrain dans des conditions de combat difficiles (montagnes…), contre un adversaire coriace. On parle là des batailles de l’Isonzo, dont Caporetto, de Vittorio Veneto etc.
Ce bilan particulièrement lourd pour l’Italie explique la création de grands cimetières militaires sous le régime fasciste. En effet, Mussolini, avant et après avoir pris le pouvoir, exploita largement la mémoire du premier conflit mondial, tout en rendant hommage aux victimes. Monumentalité de l’époque oblige, ils sont encore parmi les plus grands au monde actuellement et sont assez écrasants pour le visiteur. Je vous conseille de les visiter et de faire les musées militaires attenants, notamment ceux bien fournis de Gorizia et de Re di Puglia.
Pour en savoir plus, une chanson très célèbre en Italie sur la Première Guerre mondiale. D’une rare force.
Mon dernier article sur Caporetto :
http://www.wargamer.fr/la-bataille-de-caporetto-a-travers-to-end-all-wars/
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Mon article dans le 2e guerre mondiale d’avril-mai sur l’armée belge -en kiosque le 8: page 56-68.
Recherches faites suite à la lecture du livre « L’adieu aux armes »… très intéressant document
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Le film n’est pas trop mal ! Il y a beaucoup de musées sur la Première Guerre mondiale dans cette région de l’Italie, ils sont très intéressants.
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Vous ne citez pas le mémorial d’Asiago, que j’ai visité en 1974, avec une architecture proche de l’Arc de Triomphe de Paris ? Un autre lieu mémorable proche de Recoaro (province de Vicenza) le Monte Cengio où les défenseurs du fort se sont jetés dans le vide plutôt que de se rendre aux Autrichiens. Particulièrement intéressé par vos articles sur les Arditi, nettoyeurs de tranchées, du fait que mon père né en 1895, a été volontaire pour intégrer cette unité spéciale, ce que je viens d’apprendre lors d’un entretien avec mon frère. Aujourd’hui âgé de 74 ans j’aurais aimé en savoir un peu plus sur le parcours de mon père durant cette 1ère Guerre Mondiale pouvez-vous m’indiquer une association d’anciens combattants italiens ici en France qui pourrait me renseigner? Merci pour vos bons soins
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Non en effet, car je n’ai pas la prétention de présenter de manière exhaustive tous les lieux de mémoire italiens liés à la Première Guerre mondiale. Merci pour ces indications en tout cas, je garde les informations pour de prochaines visites !
J’ai peur de ne pas connaître pareille association… Ce site pourrait vous aider:
http://www.cadutigrandeguerra.it/
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Difficile époque covidienne pour entreprendre des recherches d’un grand-oncle disparu le 23 OCTOBRE 1917 en visitant les mémoriaux de la bataille de CAPORETTO. Et pourtant mes arrières-grands-parents avaient fait des recherches sur place en 1918 en vain mais depuis sous le régime fasciste MUSSOLLINI dans un but politique avait fait édifier de ces lieux de mémoire… Et si.. Il serait bien temps j’ai 75 ans…
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