La République romaine de 1849 : un nouvel assaut sur Rome
Gagner du temps
Français et Romains signent alors une trêve, qui doit courir jusqu’au 4 juin et qui permet aux deux parties de gagner du temps sans que personne ne soit vraiment dupe. Oudinot attend des renforts, d’autant plus certains que des élections législatives ont amené au pouvoir une majorité conservatrice en France, le fameux « parti de l’Ordre » favorable à la poursuite des opérations. De leur côté, les assiégés souhaitent gagner du temps pour se reporter – avec succès – contre l’armée napolitaine venant du sud. Vaincue, mais non détruite, elle retraite et donne un peu d’air aux Romains, même si le corps expéditionnaire français se renforce dans l’intervalle. Des négociations sont bien ouvertes entre Français et Italiens, mais elles ne sont qu’un leurre qui permet au commandement de se réorganiser et de voir arriver 15.000 hommes en renfort, par voie maritime, ce que les Romains ne peuvent empêcher.
Lire la Suite →Musée du Risorgimento de Milan
La visite et la muséographie
Voici un album du très riche musée du Risorgimento à Milan :
http://www.museodelrisorgimento.mi.it/
Gratuit, construit selon une progression chronologique classique et bien faite, avec une muséographie efficace, il revient sur une période fondamentale de l’histoire de l’Italie : sa longue marche vers l’unité. On appréciera la vision large, faisant intervenir de nombreux acteurs de cette époque, ainsi que les salles centrées sur Milan et, de manière globale, la richesse des objets montrés. De plus, le parcours commence aux prémices de l’unité, dans les années 1780-90, ce qui est une très bonne chose. Le grand rôle de la France est souligné, de manière neutre, sans parti pris, ce qu’on demande à tout musée un tant soi peu sérieux. On regrettera juste que les dernières annexions en 1918-19 n’aient pas été évoquées, et que les collections exposées soient surtout concentrées sur les principaux pays (Royaume de Piémont-Sardaigne, France, Autriche-Hongrie). Plus d’objets de Naples ou des grands duchés de l’Italie centrale auraient été intéressants.
Lire la Suite →La République romaine de 1849: premiers combats franco-italiens
La mise en état de défense de Rome
Après un premier échec devant Rome, les troupes françaises ayant été accueillies par des tirs hostiles et ayant dû retraiter, et l’intervention de Louis-Napoléon Bonaparte, les forces républicaines mettent la ville en état de défense. Elles disposent de 18.000 hommes dans tout le territoire pontifical à défendre, qui excède Rome et est menacé par deux autres puissances voulant rétablir le pape : l’Autriche et le Royaume de Naples. Il s’agit d’une position assez défavorable.
Lire la Suite →La République romaine de 1849 : l’intervention française
Les raisons de l’envoi de troupes françaises à Rome
Je l’ai rappelé à plusieurs reprises, cette histoire de la République romaine de 1849 doit se comprendre à une autre échelle que celle de l’unique Latium, et même de l’Italie. Ainsi, la France en est l’un des acteurs principaux ce qui, a priori, peut paraître incongru et nécessite une certaine explication. Il faut là revenir sur les événements révolutionnaires français d’un an plus tôt, ayant conduit à la fin de la monarchie de Juillet et à l’établissement d’une seconde République. D’abord libérale (dans le sens politique) et à gauche, elle prend un tour autrement plus conservateur à l’été 1848 après les « Journées de Juin ». L’élection de décembre 1848 amène au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier plébiscité par les électeurs, mais boudé par les parlementaires.
Lire la Suite →La République romaine de 1849 : une naissance difficile et sous la menace
La proclamation de la République
La fuite du pape précipite le cours des choses, y compris en dehors de Rome. Alors que le souverain pontife appelle les puissances catholiques à son secours, des patriotes italiens se dirigent vers la Ville Éternelle, dont la Légion de Garibaldi. Jusque-là présente dans le Nord de l’Italie où ont lieu des combats contre l’Autriche, cette unité est acceptée non sans réticences par les nouvelles autorités romaines. Leur chef est déjà connu, a maintes fois bataillé, y compris lors de son exil en Amérique, et est autant respecté que craint. L’opposition entre les militaires et les politiques se retrouve à nouveau. Ceux qui ont pris le pouvoir après le départ du pape ont besoin de lui, de ses hommes et de son aura… mais le cantonnent à bonne distance de la cité avec ses volontaires dont le nombre va croissant, atteignant mille hommes à la fin de l’hiver 1848-1849. Les civils craignent qu’il n’intervienne et ne joue un trop grand rôle dans le gouvernement qui se met en place.
Lire la Suite →Garibaldi au secours de la France, 1870-1871: V) Bilan
Derniers jours sur le front
Les derniers moments de Garibaldi sur le front sont peinés par une affaire encore mal élucidée. En fait, l’armistice a été conclu le 28 janvier avec les Etats allemands, mais il exclut précisément la zone des combats où se trouvent ses troupes. On ne sait pas encore bien si c’est une volonté de Bismarck de s’emparer de Belfort vaillamment défendue par le fameux Denfert-Rochereau, et/ou une manœuvre de certains républicains comme Jules Favre, désireux de se débarrasser du gênant patriote italien.
Toujours est-il que c’est ainsi que Garibaldi le perçoit, mais il parvient à faire retraiter ses troupes en bon ordre vers Chalon-sur-Saône, non sans un affrontement le 31 janvier, contre un ennemi venu en force. Finalement, il laisse le commandement à son fils le 11 février, après avoir été élu député dans plusieurs départements français ! C’est là l’un des derniers « combats » de son existence, puisqu’il se retire progressivement de la vie publique (mais pas totalement) jusqu’à sa mort en 1882.

Garibaldi et sa famille en 1878. Le vieux guerrier va s’éteindre quelques années après, laissant un souvenir impérissable en Italie et au-delà.
Bilan
A l’heure de faire le bilan de sa dernière campagne militaire, on ne peut qu’être impressionné par la vigueur et la ténacité de cet homme usé par les guerres et les rhumatismes. Même s’il lui a fallu souvent commander depuis une calèche, en retrait, si on l’a traité assez mesquinement en France, s’il n’a pas disposé des meilleures unités… Il a su organiser une troupe disparate et en faire un instrument de combat ayant prouvé sa valeur au feu plusieurs fois. Si son action n’a évidemment pas changé le cours de la guerre, très mal engagée par ailleurs, elle offre quelques beaux faits d’armes et, on l’a vu, a suscité une vive colère de Bismarck.
Il n’en reste pas moins que son souvenir est perpétué en France par quelques associations à l’heure actuelle. De plus, les images et plaques que j’ai pu vous montrer témoignent de la mémoire encore présente de son engagement aux côtés des Français pendant l’une des guerres les plus désastreuses de leur histoire, et ce malgré ses démêlés passés avec les soldats de Napoléon III.
Bibliographie utilisée (qui n’a pas pour but d’être exhaustive):
-MILZA (Pierre), Garibaldi, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2014, 731 p.
On trouvera un récit d’époque de Bordone, proche de Garibaldi, sur Gallica:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64723408.r=
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Garibaldi au secours de la France, 1870-1871: IV) Les combats
Les premiers affrontements
Nous avions quitté les troupes menées par Garibaldi en pleine organisation, tant bien que mal, et j’avais conclu en disant que ces forces avaient été engagées au combat à la mi-novembre 1870. Ce premier affrontement est assez limité: 800 hommes emmenés par le fils du héros de l’unité italienne quittent Autun pour attaquer une force prussienne largement supérieure en nombre (5000 soldats environ), à 150 kilomètres au nord-est de leurs positions de départ.
Comme ces hommes sont mobiles et mènent une guerre plus volontiers proche de la guérilla, ils parviennent à engager avec succès l’ennemi, faire des prisonniers et se retirer avec du matériel pris à l’adversaire. Si ce combat reste mineur, le commandement allemand en prend ombrage et détache des forces pour vaincre ces francs-tireurs bien embêtants et, ce faisant, il dégarnit la garnison de Dijon. Garibaldi profite de l’occasion pour marcher sur la ville avec des unités plus importantes, mais, malgré un certain succès doit retraiter devant la contre-offensive allemande. La préfecture de la Côte-d’or va être au centre de l’attention dans la région pour plusieurs mois…

Le fils transmet le drapeau pris à l’ennemi au père…
Derniers combats
Les combats sont parfois confus, les marches et contre-marches des unités françaises et des divers états allemands ne facilitant en rien la lecture de la campagne. Néanmoins, début janvier 1871, les troupes de Garibaldi, après plusieurs rencontres où elles se sont bien comportées au feu, sont en réorganisation, alors que les Allemands, sur ordre de leur commandement, décident de ne pas trop s’enfoncer dans le territoire français et se replient quelque peu.
Cela permet finalement au Niçois de prendre Dijon et d’y installer son poste de commandement. Malgré la fatigue et l’usure de son corps, il assume non sans courage sa fonction, et ses hommes repoussent plusieurs retours offensifs de la partie adverse, capturant même un drapeau le 23 janvier 1871. Point non négligeable, c’est le seul depuis le début de la guerre en août dernier !
Si cela n’influe pas sur le déroulement de la campagne, défavorable aux armées françaises, Gambetta ne tarit pas d’éloges à propos de l’armée des Vosges. Bismarck, au contraire est agacé, doux euphémisme, de ses actions menées efficacement. De manière plus générale, les forces allemandes redoutent les francs-tireurs durant toute la durée de la guerre et des exécutions expéditives de civils entachent ce conflit.
Toutefois, le 28 du même mois un armistice est conclu et ce combat est la dernière action d’envergure des troupes garibaldiennes. Il nous reste à faire le bilan, la prochaine fois.

Timbre-poste commémoratif.
Bibliographie utilisée (qui n’a pas pour but d’être exhaustive):
-MILZA (Pierre), Garibaldi, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2014, 731 p.
On trouvera un récit d’époque de Bordone, proche de Garibaldi, sur Gallica:
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Garibaldi au secours de la France, 1870-1871: III) L’armée des Vosges s’organise
Comme je l’évoquais en conclusion du dernier article, Garibaldi va devoir donner une allure un tant soit peu militaire aux volontaires qu’il va commander. Ceux-ci sont alors environ 5000, mal vêtus, mal équipés, de plusieurs nationalités, dont des Italiens.
C’est ce dernier groupe qui est en meilleur état. Outre les deux propres fils de Garibaldi, il compte des hommes ayant fait le coup de feu en Italie ces dernières décennies, dans les guerres du Risorgimento, l’unification italienne. Une partie a donc déjà connu le combat, ce qui est toujours appréciable. Pourtant, ce sont loin d’être tous des hommes au passé exemplaire, car beaucoup ont eu des démêlés avec la justice. De plus, on retrouve à leur côté des idéalistes et des artistes, ainsi que des étudiants venus des grandes villes de France et d’Italie, qui n’ont pas d’expérience militaire. Toutefois, très peu d’ouvriers ou de représentants du monde rural, qui se sent moins concerné par cette «cause. »
Image d’Epinal, le fils de Garibaldi et ses hommes à Dijon.
Cette composition arrange et inquiète les Français comme on l’a dit, qui sont réticents à l’idée de tels alliés étrangers et marginaux, mais qui trouvent là le moyen de les concentrer au même endroit et peuvent leur donner des tâches peu reluisantes pour l’armée régulière. Signe évident de ce peu d’intérêt : la hiérarchie militaire de Besançon écrit même au gouvernement pour lui demander de ne pas trop renforcer les troupes de Garibaldi !
Malgré cela, ses forces, regroupées entre le Morvan et l’Alsace en dépit de leur nom « d’armée des Vosges », voient leurs effectifs croître. Elles comptaient seulement 5000 hommes début octobre 1870 comme je l’ai dit plus haut, mais passent à près de 20.000 au début de l’année 1871. Si cela n’est pas négligeable, cette augmentation complique l’entraînement et la cohésion de cette armée, par ailleurs très pauvre en artillerie ou cavalerie. Néanmoins, dès la mi-novembre, elle est engagée au combat.
Garibaldi et ses volontaires
Bibliographie utilisée (qui n’a pas pour but d’être exhaustive):
-MILZA (Pierre), Garibaldi, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2014, 731 p.
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Garibaldi au secours de la France, 1870-1871: II) En route pour les Vosges !
Une venue difficile
Le moins qu’on puisse dire est que la venue de Garibaldi en France n’est pas chose aisée. Pourtant, il a fait savoir qu’il était volontaire dès le mois de septembre, peut-être pas le 6 comme il l’affirme, mais en tout cas parmi les premiers. Toutefois, la nouvelle République française laisse filer les semaines sans d’abord lui répondre et il le commente amèrement dans ses Mémoires: « en France, on ne veut pas de moi. »
En fait, toute une partie de l’opinion ne souhaite pas qu’il vienne: il est un vieil homme jugé encombrant, voire franchement malsain par les catholiques et les monarchistes qui détestent cet anticlérical destructeur de trônes (Naples notamment)… D’autres refusent d’être commandés par un étranger, sans compter tous ceux qui méprisent plus ou moins ouvertement les Italiens.
Une autre partie de la France va tout de même le décider à venir: ceux qui voient en lui un héros libérateur, un champion de la cause des peuples… Mais aussi les grandes villes opposées aux décisions de Paris, et plus généralement la gauche républicaine et socialiste. Enfin, plusieurs grandes voix comme l’historien Jules Michelet prennent sa défense. Finalement, poussé par quelques amis il débarque à Marseille le 7 octobre 1870.
Garibaldi a Digione, huile sur toile de Sebastiano De Albertis, 1877.
La naissance de l’armée des Vosges
Les difficultés ne s’arrêtent pas là, et peuvent sembler étonnantes, car nous parlons tout de même d’un homme qui vient se mettre à la tête d’étrangers pour secourir un autre pays ! Toutefois, elles sont bien réelles: lorsqu’il arrive à Tours, où le gouvernement est réfugié (voir article précédent), personne n’est là pour l’accueillir, il est mal logé, et plusieurs membres du gouvernement ne cachent pas leur hostilité.
La rupture est évitée de peu et on le charge tout de même de transformer en unité digne de ce nom les quelques centaines d’Italiens réunis pour se battre dans le sud et en Savoie, unité à laquelle d’autres volontaires pourront s’agglomérer. Ces troupes sont chargées de combattre dans l’est et doivent former le cœur d’une future armée baptisée « des Vosges », sous son commandement. Cette solution qui rassemble les étrangers permet de ne pas interférer avec le commandement de l’armée régulière, très pointilleux.
Evidemment, quand Garibaldi arrive sur place, à la mi-octobre, il se retrouve face à des éléments très disparates et peu organisés. La tâche promet d’être rude.
Bibliographie utilisée (qui n’a pas pour but d’être exhaustive):
-MILZA (Pierre), Garibaldi, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2014, 731 p.
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Garibaldi au secours de la France, 1870-1871: I) Introduction
Comme je vous en parlais il y a quelques jours, je souhaite à présent évoquer un aspect peu connu de la carrière de Garibaldi: son engagement en 1870-1871, côté français. Je ne reviendrai pas sur les causes de cette guerre, ce que j’ai déjà fait par ailleurs (voir lien ci-dessous).
La France de 1870, une situation stratégique peu enviable.
Toujours est-il que lorsque la France se retrouve en guerre contre la Prusse, suivie de nombreux autres états allemands, à l’été 1870, son isolement diplomatique est certain. Aucune puissance ne se range à ses côtés, même si des contacts avaient été noués avec le Danemark vaincu par la Prusse lors de la récente guerre des Duchés, et surtout l’Autriche, écrasée lors de la très courte guerre de 1866, rien de très poussé toutefois. Enfin, l’Italie, quoiqu’aidée par la France pour obtenir son unité, ne rejoint pas non plus son alliée de la veille, notamment car les Français protègent toujours les derniers lambeaux des Etats du pape, Napoléon III craignant trop de s’aliéner les catholiques français en les laissant être envahis. Or, les patriotes italiens réclament Rome pour capitale depuis des décennies.
Le résultat est connu: en quelques semaines, l’armée impériale est vaincue sur les frontières, et une grande partie se retrouve enfermée à Metz sous les ordres de Bazaine. Dès le 4 septembre, la République est proclamée à Paris, et le nouveau régime décide de continuer la lutte, organisant de nouvelles armées sous la houlette énergique de Gambetta, qui va s’user prématurément à la tâche.

A Dijon. Plaque trouvée sur ce site: http://www.amag.com.sitew.com/#page_1_notre_association.A
Des soutiens inattendus
Or, après une période de refroidissement des relations diplomatiques entre les « deux sœurs latines », le choc causé par la terrible défaite des armées françaises est tel que l’opinion vire très rapidement de bord en Italie. En quelques semaines, des milliers de volontaires décident de voler au secours du pays des Droits de l’homme de 1789, de la jeune république assaillie. Certains sont républicains, d’autres se souviennent de l’engagement français en leur faveur en 1859… Et il en vient même des communautés italiennes établies au Brésil, aux Etats-Unis ou en Belgique ! De plus, une partie du gouvernement et de la cour italiens restent francophiles, y compris le roi Victor-Emmanuel lui-même.
Parmi tous ces hommes, on va bientôt retrouver Garibaldi et ses légendaires chemises rouges. Or, on va le voir sous peu, cela n’était pas certain d’avance pour le héros de l’unité italienne…

Gambetta quitte Paris en ballon pour rejoindre le gouvernement réfugié à Tours. Tableau conservé au musée Carnavalet: http://www.carnavalet.paris.fr/fr/collections/depart-de-gambetta-pour-tours-sur-l-armand-barbes-le-7-octobre-1870
Bibliographie utilisée (qui n’a pas pour but d’être exhaustive):
-MILZA (Pierre), Garibaldi, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2014, 731 p.
La playlist sur 1870: https://www.youtube.com/playlist?list=PLx0hYD1JPK2yUzIR7nOxC7NC6kqECOaxP
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